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Le chantre Stromae confiait récemment être « inquiet » pour son capital santé mentale, et qu’il souhaitait s’arrêter dans sa carrière. Trop de résultats ? Trop de fatigue ? Trop de médiatisation ? Stromae n’est pas l’unique planète à remémorer la problématique de la santé mentale en lien avec l’exposition médiatique : de Marilyn Monroe à Britney Spears, les portraits sont plus que multiples. Alors la gloire pourrait-elle vraiment faire « péter les plombs » ? voici quelques éléments de réponse.
tous les adolescents rêvent-ils de notoriété ? Beaucoup, en tout cas, suivant le psychiatre et psychiatre J. -D. Nasio, réalisateur de Mon corps et ses oeuvres ( Payot, 2007 ) : « Ce libido est dévoilé plus facilement chez eux, car il est toujours plus fréquemment alimenté par la quête d’identité. Le jeune nécessite de la reconnaissance des autres pour savoir qui il est , tandis que les gens mûres n’ont pas besoin d’être connues pour se sentir salutaires. » La véritable question qui demeure est celle du passage à l’acte. « Je ne suis monté sur tribune, mais je suis dorénavant un sociologue reconnu, qui continue à désirer la renommée, avoue François de Singly. Il y a donc eu un renvoi. Rêver de gloire à 15 ans, c’est peut-être obtenir des possibilités d’être reconnu, peut être dans un autre domaine, à 40 ans… »
Les entreprises d’assurance rendaient son embauchage pécuniairement prohibitive : l’acteur, à la notoriété mou, risquait de enfoncer à tout moment. Happy ending : depuis huit ans, sa sobriété superlative n’égale que ses succès au box-office. Mais on attend toujours le rentrée professionnel de Lindsay Lohan… « Nombre de mes patients, acteurs et vedettes, m’ont été adressés par leurs producteurs, parce qu’ils n’étaient plus capable leur faire gagner des finances », regarde Marie-Dorée Delachair. Cette psychopédagogue franco-américaine, professionnel des addictions, a pratiqué dix ans à Los Angeles. « J’intervenais pour livrer des clients, le plus souvent accros à la cocaïne, en cure de désintoxication. » Elle s’est même retrouvée médiateur sur un plateau de tournage. « Une famille dysfonctionnel comme les autres, analyse-t-elle. J’ai dû sucrer les luttes d’être capable d’, les ramener à leur projet commun. » Déontologiquement, Marie-Dorée est tenue de préserver l’anonymat de ses malades. Hollywood affectionne la discrétion.
Et si d’aventure l’écriture de la première transfert est fragile, la démesure de ce qui est suspendu peut être fatale. S’y apprécier est faire mariage avec Dieu. Et la souffrance terminal surgit au moment de manquer à terre, à l’instant de la compte qui conduit l’être à ne se voir que comme un épluchure. Il réalise que l’écho du monde est un leurre, et que l’image qui s’est fabriquée par le regard de l’autre-monde est un rêve européen, une quinte. Alors, comme un cinglé se dessaisit de son rêve, il chute de son socle lunaire et pessimiste dans un modèle funeste de apocalypse. Celui qui tient du monde n’est plus, et tout s’effondre avec lui.
Tous n’ont pas le même problème. La notoriété concorde souvent avec un maison qui toutes les penchants. La fête d’abord ponctuelle est , jusqu’à n’être plus du tout gage d’amusement. Whitney Houston fait partie de ces stars qui, en haut de leur gloire, ont pris goût à la philtre, et ont vu leur carrière, et même leur vie dissolue dans la chimie de leurs recueil. Et puis il y a ceux qui malgré un équilibre obvious, n’ont plus eu la force d’endurer les déboires de la gloire. Vies traquées, collègues intéressées, perturbées, union violée, ils s’appelaient Dalida, Marilyn Monroe, Robin Williams ou encore Heath Ledger, et la célébrité a violent leur sensibilité et spécificité, la rendant abominable, frais, ne leur proposant plus qu’une porte de sortie, enfoncer
Explication la plus évidente : nous autres êtres humains aimons vivre par procuration; nous test aux spécimens plus riches, plus connues, plus beaux et plus utilisés que le restant de notre espèce. Qu’elle soit formulée en termes de jalousie, d’admiration ou de ironies, la attraction pour les personnes célèbres est tout d’abord une empathies : nous tentons d’imaginer ce que ce serait de vivre une existence plus et plus agréable. Ainsi la vie de passion de Charlie Sheen correspond-elle aux besoins de très loin d’entre nous, qui aspirent à s’affranchir des standards bourgeoises. Partir en weekend aux Bahamas sur un jet privé entouré de jolies vedettes du porno, remplir une valise de briques de prise, transporter pâturer votre patron : face à un tel comportement, le «quelle regret ! » n’est très loin du «si seulement c’était moi…».
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